Complications lors de l’accouchement, infections de la mère pendant la grossesse, hypertension ou diabète de la mère, retard de croissance intra-utérin ou anomalies génitales sont les principales causes de ce qu’on appelle la mortinaissance.
Deux cas de ces mortalités sur trois surviennent en milieu rural, là où l’on trouve peu de personnel qualifié et un sur deux au moment du travail de la femme qui va accoucher.
Les 7200 enfants mort-nés sont enregistrés presque tous dans les pays à revenu faible ou moyen. En premier lieu au Pakistan, au Nigéria, au Bengladesh, à Djibouti et au Sénégal. Les pays les moins touchés sont recensés en Finlande, à Singapour, au Danemark et en Norvège.
Améliorer le suivi des femmes à haut risque
Pourtant, plus d’un million de décès pourrait être évité grâce notamment à des programmes de soins obstétricaux d’urgence, un dépistage et le traitement de la Syphilis, du retard de croissance intra-utérin, du diabète et encore la prévention du paludisme.
Enfin, l’amélioration des services de planification familiale concernant le suivi des femmes à haut risque pourrait enrayer ce phénomène qui n’est pas considéré aujourd’hui comme un problème de santé publique.
Pour en savoir plus :
Consulter le site de l'Organisation mondiale de la Santé
- / Bangladesh rural (exposition à l’arsenic et autres facteurs étiologiques)