En Inde, 400 000 nourrissons meurent au bout d'un jour et chaque année, près de deux millions d'enfants de moins de cinq ans meurent de malnutrition, diarrhées ou pneumonies, selon Save The Children. Mais, « le changement est possible. Si les gens savaient à quel point il est faisable d'empêcher les enfants de mourir, ils seraient choqués », affirme l'organisation.
Selon une enquête menée par Save The Children dans les pays développés et les pays émergents, 48% des personnes interrogées estiment que s'attaquer à la mortalité infantile coûterait au moins 400 milliards de dollars.
« Il n'y a pas de vraie pression sur les gouvernements »
Dans le même temps, 68% d'entre elles pensent qu'il est possible d'agir. En fait, estime l'organisation, « il n'y a pas de vraie pression sur les gouvernements pour agir parce qu'on estime communément que c'est trop coûteux », souligne l'organisation, estimant que des mesures simples et peu chères permettraient de réduire de 70% le taux de mortalité.
New Delhi, signataire de la Convention des Nations unies pour les droits de l'enfant (CRC), s'était engagé en 2000 à réduire de deux-tiers son taux de mortalité infantile d'ici 2015. Mais, selon Save The Children, si le pays ne redouble pas d'efforts aujourd'hui, cet objectif (38 morts pour 1.000 naissances contre 72 pour 1 000 aujourd'hui) ne sera atteint qu'à l'horizon 2020.
Pour en savoir plus :
Se reporter au site de l'OMS
- Quels sont les principaux risques pour la santé de l'enfant ?
- Inégalité socio-économique concernant la mortalité infantile: l'Iran en exemple
Voir les chiffres de l'Institut national d'études démographiques