Le virus H5 qui touche les préfectures de Myazaki et de Kagoshima, où est produite la plus grande quantité de viande de poulet du Japon, est hautement pathogène. Il se propagerait déjà à plusieurs centaines de kilomètres de distance dans la préfecture de Aïchi et dans la région de Nagoya, au centre du Japon, où 150 000 poulets risquent d’être abattus à leur tour, s’il se confirme que les 450 poulets morts ces derniers jours ont aussi été infectés par la même forme, hautement pathogène de la grippe aviaire.
Les pays d’Asie restent traumatisés par la crise de la pneumonie atypique ou SRAS de 2003. Les chercheurs japonais affirment avoir trouvé un vaccin qui pourrait fonctionner contre d’éventuelles mutations du virus de la grippe aviaire.
Selon ces scientifiques de l’Institut japonais des Maladies infectueuses, cette découverte pourrait permettre d’éviter une pandémie si le virus H5N1 de la grippe aviaire mutait pour se transmettre d’homme à homme. Il faudra toutefois des années pour rendre ce vaccin utilisable.