Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Les autorités ne savent toujours pas précisément où le malade a contracté le virus. Une chose est sûre, la patiente placée en isolement à l’hôpital Princess Margaret de Hong Kong a commencé à développer les premiers symptômes après son retour d’un voyage à Shanghai, Nankin et Canton où elle a visité des amis en compagnie de son mari et de sa fille entre le 23 octobre et le 1er novembre dernier.
Rhume abondant, fièvre, la femme âgée de 59 ans a d’abord été diagnostiquée comme atteinte d’une pneumonie avant d’être testée positive au test du virus H5, variante de la grippe aviaire. Son état est jugé « grave » par les médecins et ses proches ont été placés sous surveillance. Le centre de préventions des maladies de la province de Zhejiang nous a affirmé ce 18 novembre ne pas avoir d’informations nouvelles concernant des cas de grippes aviaire sur le continent.
A Pékin, le ministère de la Santé fait savoir qu’une enquête est en cours, « des contrôles sont menés » dans les provinces concernées : Shanghai, Jiangsu et Zhejiang. Il n’y a pas pour l’instant d’indice d’une transmission du virus d’homme à homme estiment de leur côté les responsables sanitaires à Hong Kong qui privilégient pour l’instant l’hypothèse d’une contamination par la volaille ou les oiseaux.