Nous sommes tous des pirates, du moins 1 français sur 2, selon les sondages effectués, fin d’année dernière, par la Hadopi, la haute autorité qui lutte contre le téléchargement illicite.
On apprend que 29% des personnes interrogées et qui s’approprient illégalement du contenu sur le Web disent avoir commencé il y a moins de 6 mois, alors que la loi sur la protection des droits d’auteurs se mettait juste en place.
L’étude montre que le P2P, le système informatique qui permet de copier des fichiers, recule de 42%. On note, en revanche, une augmentation, de 64%, du streaming, c'est-à-dire l’écoute ou le visionnage en direct sur un site internet.
« Si la moitié des internautes n’envisage pas de changer leurs comportements, un tiers d’entre eux pensent modifier leurs habitudes de consommation en ligne » précise l’étude. Mais l’autre sondage mené par la SACEM, principale société qui gère les droits d’auteurs, auprès des Français, et pas spécifiquement auprès d’internautes, révèle que 81% des personnes interrogées arrêteraient immédiatement leurs pratiques coupables, à la réception du premier mail d’avertissement de la haute autorité, et à la condition, qu’une offre légale de contenu attractif et de qualité, leur soit enfin proposée sur le Net.
Alors ... Des pirates incorrigibles les Français ? Oui, sans aucun doute, mais esthètes, avant tout.
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