De notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux
Deux épouses de combattants jihadistes, un Germano-Irakien et six membres de sa famille : les neuf personnes arriveront par petits groupes d'ici ce week-end en Allemagne. Tous seront laissés libres selon des services de sécurité, faute de preuves suffisantes pour les inculper.
Incompréhension
Cette absence d'incarcération se heurte à l'incompréhension. Alors que les services de sécurité font part de leur inquiétude concernant les deux épouses, les enquêteurs allemands ne sont pas convaincus que le Germano-Irakien, qui aurait, selon Ankara, tenté de rejoindre la Syrie avec sa famille via la Turquie en septembre dernier, ait appartenu à l'organisation de l'EI.
Bracelet électronique
Se voulant rassurante, la ministre sociale-démocrate de la Justice a évoqué la possibilité de recourir au bracelet électronique pour surveiller les mouvementsdes revenants. Mais le parti chrétien-démocrate inquiet de nouvelles expulsions à venir, veut voir toutes les personnes dangereuses en prison. L'Allemagne assure un responsable de la sécurité, mal préparée à ces retours, a pris en la matière du retard par rapport à ses partenaires, notamment la France.