« Quiconque veut que sa terre devienne le principal champ de bataille, allez-y, a déclaré le chef des Gardiens de la révolution, le général Hossein Salami, en conférence de presse à Téhéran samedi. Nous ne permettrons jamais qu’une guerre empiète sur le territoire de l’Iran. »
Nouvelles sanctions américaines
Des déclarations de l'unité d’élite iranienne qui font suite à l’annonce vendredi par les États-Unis de l’envoi de renforts dans le Golfe, après les attaques contre des installations pétrolières saoudiennes le 14 septembre. Car même si celles-ci ont été revendiquées par les rebelles houthis du Yémen, Riyad et Washington les attribuent à Téhéran.
Les États-Unis ont aussi annoncé de nouvelles sanctions contre la Banque centrale d’Iran. « Cela signifie qu'il n'y aura plus d'argent qui ira aux Gardiens de la révolution (...) pour financer le terrorisme », estimait le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin.
Depuis des mois, la tension monte entre Washington et Téhéran, ravivant la crainte d’un affrontement militaire. Mais la République islamique multiplie les mises en garde contre toute action militaire.
Les « aventures » historiques des États-Unis contre l'Iran
« Nous espérons qu'ils ne feront pas d'erreur stratégique » comme par le passé, a ajouté le général Salami, avant d’énumérer une série d'« aventures » historiques des États-Unis contre l'Iran.
(avec AFP)