Avec notre envoyé spécial au camp de Baqa'a, Jérôme Boruszewski
Assis à la même table que les enfants de l’école primaire du camp, le secrétaire général des Nations unies participe aux activités dans la salle de classe : des exercices sur l’égalité entre les filles et les garçons.
Puis Antonio Guterres questionne les enfants sur leur avenir : « Tu veux faire quel métier quand tu seras grande ? »
« Ingénieure », lance la fillette. « Je suis ingénieur, très bien, bon choix », répond le secrétaire général de l’ONU qui rappelle l’importance de la mission de l’UNRWA qui soutient plus de sept cents écoles au Moyen-Orient.
« 530 000 enfants réfugiés palestiniens apprennent la démocratie et la tolérance pour qu’ils puissent devenir des citoyens exemplaires. Ces écoles ne peuvent pas fermer », insiste-t-il.
Le déficit budgétaire de l’UNRWA s’élève à environ 200 millions de dollars, c’est deux fois moins que l’an dernier. Les États-Unis ont cessé de contribuer, mais les écoles resteront ouvertes jusqu’à la fin de l’année scolaire au moins.
« Si nous n’avons pas ce soutien [des États-Unis], nous ne renoncerons pas, nous ferons tout ce que nous pourrons pour trouver d’autres sources de financement », affirme Antonio Guterres.
Et d'autres pays ont contribué au budget de l’UNRWA ces derniers mois : le Japon, l’Afghanistan, l’Indonésie ou encore l’Union européenne.