« Nous restons déterminés à demander justice pour les victimes », affirme le chef de la diplomatie britannique, qui a été le premier à réagir. Jeremy Hunt exige que la Syrie tienne sa promesse de détruire l'intégralité de ses armes chimiques. Une promesse faite, il y a six ans déjà après une attaque au gaz sarin dans la région de la Ghouta qui avait fait 1 400 morts.
La Russie, fidèle allié du régime de Bachar al-Assad a, elle, rejeté le rapport de l'OIAC, dénonçant une mise en scène faite pour accuser le régime syrien. A l'époque de cette enquête, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) n'était pas autorisée à désigner un responsable, mais elle a tout de même pu rejeter la version du régime syrien selon lequel le gaz provenait d'une présumée installation d'armes chimiques rebelles.
Les équipes d'inspecteurs n'ont pu accéder à la ville que plusieurs semaines après l'attaque. Les échantillons prélevés permettent tout de même d'affirmer que deux cylindres contenant du gaz toxique sont tombés sur le toit d'une résidence à Douma, causant une quarantaine de morts.
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Depuis, l'OIAC a reçu le droit d'enquêter sur la responsabilité de toutes les attaques chimiques menées en Syrie depuis 2014.