Pour l'heure, les combattants houthis ont reçu l'ordre de cesser les frappes de drones et tirs de missiles contre les pays agresseurs tels que l'Arabie saoudite. Leur commandement affirme être prêt à marcher vers un arrêt plus complet des hostilités à une condition : que l'Arabie Saoudite prouve qu'elle « veut vraiment la paix ».
Ce n'est pas la première trêve entre les deux camps. Un processus de paix chapeauté par les Nations unies avait échoué en septembre dernier.
Pressions pour la paix redoublées
Voilà une semaine que la communauté internationale redouble de pressions sur les deux camps dans l'espoir d'organiser à nouveau des négociations en Suède avant la fin de l'année. Mais les efforts politiques et la réalité de terrain ne sont pas toujours en adéquation.
Les forces loyalistes affirment que quatre de missiles balistiques tirés ces dernières heures par les Houthis auraient été interceptées par les avions de la coalition arabe. Elles saluent également la reprise par les forces saoudiennes de plusieurs villages.
Participation aux négociations
Ce lundi, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, le gouvernement du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a annoncé officiellement sa participation aux négociations de paix avec les rebelles proposées par l'ONU en Suède. Aucune date précise n'a cependant été évoquée pour ces discussions.