Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Le ministre iranien des Renseignements n'a pas précisé sur quelle période ces « espions » ont été arrêtés ni pour quel pays ils travaillaient.
« Nous avons arrêté de nombreux espions et traîtres travaillant dans les centres sensibles et nous surveillons d'autres », a déclaré le ministre des Renseignements. « A la fois financièrement et par d'autres moyens, nos ennemis tentent d'obtenir des informations sur notre pays », a affirmé Mahmoud Alavi lors d'une interview accordée à la télévision d'Etat.
Les binationaux exclus des postes officiels
Ces dernières années, l'Iran a exécuté plusieurs personnes condamnées pour espionnages au profit d'Israël ou encore les Etats-Unis. « Heureusement, notre section de contre-espionnage est l'une des plus fortes de notre ministère », a ajouté Mahmoud Alavi.
Le ministre du Renseignement iranien a par ailleurs indiqué que les autorités avaient engagé une campagne pour que les citoyens ayant la double nationalité n'occupent plus de fonction officielle, ce qui est interdit par la loi.
Des «cellules terroristes» démantelées
Enfin, il a ajouté que 230 cellules terroristes, qui voulaient mener des opérations armées, ont été démantelées par les autorités depuis un an.
« Nous avons réussi à déjouer des attaques visant les universités et le métro » de Téhéran, a déclaré le ministre des Renseignements, ajoutant qu'à l'époque ses services n'avaient pas donné d'informations sur ces tenatives d'attaques. Enfin, il a ajouté que le groupe Etat islamique restait une menace pour l'Iran.