Iran: trois jours de liberté pour une Irano-Britannique incarcérée depuis 2016

En Iran, l'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été relâchée ce matin pour trois jours de la prison d'Evin à Téhéran. Condamnée en septembre 216 à cinq ans de prison pour espionnage, cette employée de la Fondation Thomson Reuters, liée à l'agence de presse du même nom, a toujours clamé son innocence.

Après 873 jours en prison, Nazanin Zaghari-Ratcliff peut enfin serrer Gabriella dans ses bras. L'Irano-Britannique n'avait plus revu sa fille, aujourd'hui âgé de quatre ans, depuis le 3 avril 2016 quand elles sont arrêtées toutes les deux à l'aéroport de Téhéran pour rentrer au Royaume-Uni.

Nazanin Zaghari-Ratcliff a beau affirmer être venue en Iran pour présenter sa fille à sa famille, elle est condamnée à cinq ans de prison, accusée de recruter des propagandistes opposés au régime iranien. Les autorités confisquent aussi le passeport de Gabriella qui vit depuis chez ses grands-parents maternels.

Londres oeuvre pour une libération définitive

Pour que Nazanin obtienne le droit de sortir pour trois jours de prison, sa famille remet au procureur les titres de propriété de sa maison, en guise de caution. La femme de 39 ans a l'interdiction de parler aux médias, de se rendre dans une ambassade ou de quitter le territoire iranien.

Son mari, Richard Ratcliff, a annoncé depuis le Royaume-Uni que l'avocat de Nazanin allait formuler une requête pour étendre sa permission de sortie. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a salué cette sortie de la citoyenne irano-britannique, mais souligne que Londres continuera ses efforts pour obtenir sa libération définitive.

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