Les dernières poches insurgées de la province Deraa se situent à la frontière avec le plateau du Golan annexé par Israël. Ce secteur est coupé en deux. Une partie est tenue par un groupe rebelle, l’autre est entre les mains d’un groupe jihadiste, et au milieu une population démunie subit les combats depuis un mois.
L’aviation de la Russie, alliée de Bachar el-Assad, et les hélicoptères des forces syriennes bombardent violemment cette région du sud-ouest du pays. Ces frappes ont poussé ces dernières heures plusieurs localités rebelles à hisser le drapeau syrien, signe de reddition.
Avec ces capitulations les groupes de l’opposition espèrent rejoindre l’accord dit de « réconciliation », avec Damas, affirme désormais l’OSDH, l’Organisation syrienne des droits de l’homme.
En abandonnant le combat, les rebelles veulent éviter les destructions et ainsi épargner la vie des civils. Mais restent désormais les jihadistes. Affiliés à al-Qaïda, ils multiplient les attaques à la voiture piégée à la fois contre les troupes du régime et les groupes rebelles.