Avec notre correspondant dans la région, Paul Khalifeh
Tout s’est joué plus exactement dans la Badia, le vaste désert qui s’étend du centre de la Syrie à la frontière irakienne, à l’est. Ce mercredi, des jihadistes ont attaqué des positions des troupes gouvernementales syriennes au nord de la ville de Mayadeen, dans la province orientale de Deir Ezzor. L’information a été confirmée par les médias officiels syriens, qui ne mentionnent pas de bilan.
Mardi, des centaines de combattant du groupe Etat islamique avaient attaqué et occupé une station de pompage de pétrole appelée T3, située à 14 kilomètres à l’est de la ville antique de Palmyre.
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Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, 26 membres de l’armée syrienne et de ses alliés ont été tués dans cette attaque, qui a commencé par l’explosion d’une voiture piégée, conduite par un kamikaze.
Des sources syriennes ont confirmé à RFI que les combats ont fait des morts et des blessés dans les rangs des troupes gouvernementales.
Capacités de nuisance
Ces attaques montrent que le groupe Etat islamique dispose toujours d’importantes capacités de combat dans des bases éparpillées dans le désert.
Des armes, du matériel et des vivres y ont été stockés par les jihadistes en prévision d’actions de guérilla, la même tactique est d’ailleurs mise en œuvre actuellement en Irak.