Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Le nouveau secrétaire d'État américain a dit au Premier ministre israélien exactement ce qu'il voulait entendre. Corriger ou annuler l'accord nucléaire signé avec l'Iran. C'est le sujet qui était au centre de l'entretien entre les deux hommes.
Washington, a expliqué Mike Pompeo, va « continuer à travailler » avec ses « alliés européens » sur l'accord de 2015, tout en rappelant toutefois que si un consensus n'était pas trouvé, le président américain quitterait purement et simplement l'accord.
De son côté, Benyamin Netanyahu a souligné lors d'un point de presse que « la plus grande menace du monde est l'émergence d'un islam militant avec des armes nucléaires ».
Le chef de la diplomatie américaine s'est pour sa part félicité du transfert de l'ambassade des États unis à Jérusalem dans deux semaines. « Nous sommes incroyablement fiers d'inaugurer la nouvelle ambassade le 14 mai, bien avant la date prévue. En reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël et siège de son gouvernement, nous ne faisons que reconnaître la réalité. »
Mike Pompeo a cependant indiqué que la souveraineté d'Israël à Jérusalem reste une question à résoudre dans le cadre de négociations avec les Palestiniens.