Douma, la plus grande ville de la Ghouta orientale encore tenue par les rebelles, avait connu plusieurs jours d’accalmie. Mais l’offensive du régime a repris, lorsque sept civils ont été tués lundi 19 mars et 13 autres dimanche 18 mars au soir, dans des raids aériens et des tirs d’artillerie du régime de Bachar al-Assad, selon l’OSDH.
À Arbine, autre ville de la Ghouta orientale, un raid aérien a tué quinze enfants et deux femmes qui s’étaient mis à l’abri des bombardements dans une école, a fait savoir l’OSDH.
La semaine dernière, Marwa Awad, responsable de la communication du Programme alimentaire mondial, a pu entrer à Douma et livrer des aides humanitaires aux habitants et raconte une situation « désastreuse ».
« Actuellement la situation est désastreuse, poursuit-elle. Nous avons rencontré des gens totalement épuisés et cherchant à fuir Douma par tous les moyens. Ils nous ont demandé sans cesse de les emmener avec nous, mais nous leur avons expliqué que nous n'étions là que pour distribuer de l'aide, en tant que Programme alimentaire mondial et autres organisations humanitaires partenaires.
« Il y a des pénuries alimentaires, notre aide n'est pas suffisante et nous devons y retourner pour en livrer davantage. Et il y a aussi de graves pénuries de médicaments. »
Depuis le 18 février, Damas mène des opérations particulièrement violentes et meurtrières dans cette région près de la capitale dans le but de reprendre son contrôle aux rebelles.