Iran: les opérations de recherche de l'avion disparu sont difficiles

Ce lundi 19 février au matin, les secours iraniens ont repris - dans des conditions difficiles - les opérations de recherche du bimoteur ATR 72 de la compagnie Aseman Airlines porté disparu depuis dimanche alors qu'il survolait une région montagneuse du sud-ouest de l'Iran. Les autorités estiment que l'avion s'est écrasé, et tous ses 66 passagers sont présumés morts.

Les autorités iraniennes avaient suspendu les opérations de recherche, hier, dimanche 18 février au soir, à cause de conditions météorologiques très difficiles (neige, pluies et vents violents) de cet ATR 72 de la compagnie Aseman Airlines parti de Téhéran avec 66 personnes à bord. de nouvelles opérations de recherche ont été lancées ce lundi.

Le bimoteur à hélices assurait la liaison entre Téhéran et la ville de Yasouj, à environ 500 km au sud de la capitale iranienne. Il a disparu des écrans radar pendant une tempête de neige dans la région des monts Zagros en début de matinée alors qu'il approchait de sa destination. Les autorités estiment que l'avion s'est écrasé, et tous ses passagers sont présumés morts.

Recherches entravées par le mauvais temps

Dimanche, les secours ont été entravés par le mauvais temps. Selon la télévision d'Etat, quatre hélicoptères déployés à l'aube, lundi 19 février, ont dû revenir à leur base du fait d'une visibilité très réduite. Dans ces conditions, les équipes de secours « mènent leur recherche à pied, et jusqu'à présent, ils n'ont rien trouvé », a déclaré à l'agence Isna un responsable du Croissant-Rouge iranien. Selon les autorités, plusieurs centaines de secouristes de montagne et de chiens sont déployés à des altitudes pouvant monter jusqu'à 4 500 mètres, dans la zone du mont Dena, lieu présumé du crash.

Un autre obstacle semble compliquer les recherches : l'avion n'émettrait aucun signal de détresse du fait d'une défaillance de sa radiobalise de localisation des sinistres (RLS). Le Bureau d'études et analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) a annoncé dimanche soir l'envoi de trois « enquêteurs » et « conseillers techniques » devant aider l'enquête diligentée par les autorités iraniennes pour déterminer les causes de l'accident.

(avec AFP)

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