Avec notre envoyé spécial à Sotchi, Daniel Vallot
A l’origine de ce retard, une délégation de l’opposition syrienne qui a refusé de quitter l’aéroport de Sotchi, à son arrivée, en découvrant sur place le logo de la Conférence. Sur le logo, une colombe, un rameau d’olivier mais aussi le drapeau syrien, drapeau désormais associé au régime de Bachar el-Assad. Impossible, disent les opposants, de participer à une conférence mettant en avant le symbole honni du régime.
Deux heures de retard
Jusqu’au bout, les autorités russes ont essayé de trouver une solution, en vain : la délégation de l’opposition a finalement repris l’avion en sens inverse, retournant en Turquie, d’où elle était partie. La conférence a finalement débuté avec deux heures de retard. Et dès les premières minutes, nouvel incident : Sergei Lavrov est obligé de s’arrêter, interrompu par des cris et des slogans, les uns hostiles et les autres favorables à l’intervention russe en Syrie.
Tension et confusion
Une atmosphère de tension et de confusion qui augure bien mal de cette rencontre déjà boycottée par plusieurs acteurs majeurs du conflit syrien.