Cet arrêt unilatéral des hostilités décidé par l'armée libanaise est entré en vigueur à 7h00 (4h00 TU) et devrait ouvrir la voie à la dernière phase des négociations sur le sort des soldats prisonniers, a indiqué le commandement de l'armée dans un communiqué. Le 19 août, l'armée libanaise avait lancé son offensive et annoncé mardi avoir pris le contrôle de la plus grande partie du territoire tenu par les jihadistes de l'organisation Etat islamique. Quatre soldats libanais ont été tués par des mines depuis le début de cette campagne.
Neuf soldats encore aux mains du groupe EI
Selon l'armée, quelque 600 combattants de l'EI étaient présents dans le secteur où ils ont représenté longtemps une menace pour la sécurité du pays. En 2014, ils avaient envahi la ville frontalière de Aarsal et capturé trente soldats et policiers libanais. Quatre ont été exécutés par leurs ravisseurs et un cinquième est mort de ses blessures. Seize ont été libérés dans un échange de prisonniers en décembre 2015 mais neuf soldats sont encore aux mains de leurs ravisseurs qui appartiennent au groupe EI.
Pas de coordination avec le Hezbollah, selon le Liban
Le Hezbollah libanais, qui mène parallèlement une offensive pour déloger le groupe EI du côté syrien de la frontière, a lui aussi annoncé dimanche une pause dans les combats. Selon le média de guerre du Hezbollah, cette pause intervient « dans le cadre d'un accord global pour mettre fin à la bataille contre Daech dans la région de l'ouest du Qalamoun ». L'armée libanaise assure cependant qu'il n'y a aucune coordination avec le mouvement chiite, qui combat les rebelles en Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad.
(avec AFP)