Le futur téléphérique reliera Jérusalem-Ouest à la vieille ville de Jérusalem, située à l'est. L'objectif affiché par le gouvernement israélien est de faciliter l'accès à des sites prisés par les touristes et les pèlerins, notamment le Mur des Lamentations. Les routes qui y mènent actuellement sont trop étroites et souvent encombrées. Mais le projet est aussi politique.
Il fait partie d'un plan de développement des infrastructures de Jérusalem pour « renforcer notre capitale unifiée », a dit le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Les Israéliens considèrent la ville comme leur capitale une et indivisible.
Mais la communauté internationale ne la reconnait pas comme telle. Et dénonce l'occupation de Jérusalem-Est par les Israéliens depuis 1967. Jérusalem-Est que les Palestiniens revendiquent aussi comme capitale de leur futur Etat.
Le projet du téléphérique qui passe dans le secteur palestinien a donc depuis le début toujours été contesté. Le groupe français Suez Environnement devait participer à sa construction. Il s'est rétracté en 2015 pour échapper à la controverse.