Avec nos envoyés spéciaux à Téhéran, Murielle Paradon et Boris Vichith
Jusqu'au dernier moment, les partisans de Hassan Rohani font campagne avec ferveur. Ils arrêtent les voitures dans la rue et distribuent leurs tracts. La plupart sont jeunes, enthousiastes, ils espèrent que l'ouverture amorcée par Hassan Rohani se poursuivra s'il est réélu.
L’un d’entre eux insiste ainsi sur la nécessité de « voter pour Rohani, [puisque] le plus important c'est de rassembler les gens, les éduquer, et leur donner de l'espoir pour arriver à la liberté et la démocratie progressivement ».
Cet autre militant renchérit : « Les Iraniens veulent la paix, nous sommes des gens éduqués. On nous voit comme des terroristes, nous ne le sommes pas. Nous voulons notre place dans le monde. Nous voulons pouvoir voyager en France comme vous. »
« Encore l'Iran, encore Rohani »
Hassan Rohani est attaqué sur son bilan économique. Le chômage a augmenté. Mais pour ses fidèles, au contraire, le président sortant a donné la capacité d'entreprendre. C’est le sentiment de cet étudiant, qui « pense que M. Rohani a créé des opportunités pour des jeunes comme moi pour trouver un emploi et créer leur propre avenir ».
La campagne s'achève sur cette chanson, entonnée par les militants du président sortant : « Encore l'Iran, encore Rohani ».