Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Le président modéré Hassan Rohani et le maire conservateur de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf se sont violemment affrontés lors de ce premier débat présidentiel.
Le président Rohani a en effet accusé le maire de Téhéran de mensonge à son égard : « Monsieur Ghalibaf, excusez-moi. Un site inconnu dit quelque chose, cela est repris par un journal et vous le citez. Je n’ai jamais promis à la population de créer quatre millions d’emplois. C’est un grand mensonge. »
Le maire de Téhéran a immédiatement réagi en montrant une copie d’une page du site d’information du président de la République pour étayer ses propos. « Monsieur Rohani m’a accusé de mensonge. Les chiffres que j’ai cités viennent du site du président de la République, monsieur Rohani. »
Déjà lors de la présidentielle de 2013, les deux hommes s’étaient violemment affrontés. Cette fois, les candidats conservateurs ont mis l’accent sur les problèmes économiques des couches défavorisées en particulier la forte augmentation du chômage qui touche 12,4% de la population. En promettant des logements sociaux et des aides directes ils espèrent mobiliser cet électorat.
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