Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
La libération d'Aya Hijazi est perçue comme le résultat de la très nette amélioration des relations égypto-américaines depuis l'arrivée du président Donald Trump à la Maison Blanche.
Début avril, Trumpavait reçu en grande pompe à Washington son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. A la question de savoir si la Maison Blanche allait réclamer la libération de Aya Hijazi, un porte-parole américain avait déclaré que la question des droits de l'homme allait être abordée « de manière discrète et privée ».
Aucune conférence de presse n'avait été donnée à l'issue de la rencontre Trump-Sissi pour éviter les questions gênantes pour le président égyptien accusé d'autoritarisme et de répression par les organisations internationales pour la défense des droits de l'homme.
L'Egypte espère obtenir de la nouvelle administration américaine une augmentation substantielle de l'aide militaire.