Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Pas de réaction officielle mais les médias en Israël se sont tournés vers les familles des victimes de l’attaque. Ahmad Dakamseh, le soldat Jordanien, est rentré chez lui « mais cela ne nous rend pas les sept fillettes », a notamment déclaré Hezi Cohen, le père de la petite Nirit tombée sous les balles de l’auteur de la fusillade.
Une colère qui se retourne contre les dirigeants israéliens. Le père d’une autre victime estime que le Premier ministre Netanyahu aurait dû demander aux responsables jordaniens de ne pas libérer Daqamseh.
En Israël, on souligne également le fait que le soldat jordanien avait bénéficié de la clémence de ses juges après avoir été présenté comme un déséquilibré. Il s’avère, remarque-t-on ici, que ses premiers mots à sa libération semblent démontrer qu’il s’agit en fait d’un militant anti-israélien.
Ile rebaptisée
Et on rappelle également le geste du roi Hussein qui avait interrompu une visite en Europe pour se rendre dans la petite ville de Beit Shemesh à l’ouest de Jérusalem pour présenter personnellement ses condoléances à chacune des familles des victimes. Et 20 ans après, l’île sur le Jourdain où a eu lieu l’attaque porte désormais le nom « d’île de la Paix ».