Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
L’accord de Wadi Barada permet à l’armée syrienne de reprendre le contrôle des quatorze villages de cette région stratégique, située à 18 kilomètres au nord-ouest de Damas. Toutefois, la majorité des rebelles, qui appartiennent à l’Armée syrienne libre, ont obtenu des garanties avantageuses. 1 200 d’entre eux ont décidé de profiter de l’amnistie et de servir dans leurs villages au sein de l’Armée de défense nationale, un corps supplétif de l’armée régulière. Les insoumis et les déserteurs verront leur situation régularisée.
Les jihadistes et ceux qui ne souhaitent pas rester seront évacués vers la province septentrionale d’Idleb. Quatre bus transportant 160 combattants et membres de leurs familles sont partis dès dimanche. L’évacuation des autres prendra un peu plus de temps, car de nombreux insurgés déployés dans les montagnes sont bloqués par la neige, qui est tombée en abondance ces derniers jours.
Les installations de la source d’Ain al-Fija ont subi d’importants dégâts et les réparations prendront du temps, a annoncé, sur place, le gouverneur de la région de Damas. Mais des solutions alternatives permettront d’alimenter en eau assez rapidement les cinq millions d’habitants de la capitale et de ses environs, qui en sont privés depuis plus d’un mois.