Avec notre correspondante à Ramallah, Marine Vlahovic
Une réaffirmation de la solution à deux Etats et la nécessité de mettre fin à l'occupation israélienne, c'est ainsi que les dirigeants palestiniens ont salué les conclusions de la Conférence de Paris. Et peu importe qu'aucune mesure concrète n'ait été décidée ou qu'aucune feuille de route ait été établie.
« Nous n'avons jamais attendu de cette rencontre qu'elle aboutisse à une feuille de route et nous pensons que cette initiative française et la Conférence de Paris sont un pas dans la bonne direction », a déclaré Husam Zomlot, conseiller de Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne.
Cette initiative française pour la reprise du processus de paix au Proche-Orient est née à la suite de l'adoption d'un texte de résolution de reconnaissance d'un Etat palestinien par l'Assemblée nationale et le Sénat en 2014, une adoption symbolique puisque non contraignante pour le gouvernement français. Et pour Husam Zomlot, il est temps qu'elle soit suivie d'effets : « Le fait que la France n'ait pas reconnu l'Etat palestinien a repoussé la conclusion d'accords de paix. C'est notre droit, nous ne demandons pas une faveur. Nous demandons donc au gouvernement français de le faire immédiatement. »
Mahmoud Abbas a déjà déclaré qu'il accepterait l'invitation de François Hollande et donc qu'il serait prêt à rencontrer le président français dans les semaines à venir.