Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette
Un cessez-le-feu est possible à tout moment mais rien n’est encore joué : le chef de la diplomatie turque, prudent, n’a pas confirmé la mise en place d’un cessez-le-feu à minuit mercredi soir même si Ankara et Moscou discutent toujours.
La Turquie dit vouloir faire taire les armes et mettre en place des négociations sur un éventuel processus de paix, et c’est peut-être sur ce dernier point justement que les choses sont encore bloquées : le ministre Cavusoglu l’a répété encore aujourd’hui, il n’y aura pas de solution politique en Syrie avec Bachar el-Assad à la tête du pays.
La question est donc de savoir qui pourrait participer aux négociations de paix qui pourraient avoir lieu en janvier au Kazakhstan : la Turquie refuse notamment la présence des milices kurdes, une antenne du PKK selon Ankara, qui devraient être exclus du processus au même titre que l’organisation Etat islamique.