On ignore si les bombardements meurtriers de ce dimanche ont été menés par des avions russes ou syriens, mais selon des témoignages recueillis par l'Observatoire syrien des droits de l'homme, ce sont surtout des civils, dont des enfants, qui ont été tués lors de ces raids, parfois menés avec des barils d'explosifs. Une tactique meurtrière fréquemment utilisée par le régime de Bachar el-Assad ces dernières années. La province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, est très largement contrôlée par la rébellion. Elle est donc prise pour cible.
Un peu plus à l'est, la bataille d'Alep se poursuit. Les rebelles continuent de céder du terrain, face à l'armée gouvernementale syrienne, appuyée par ses alliés russes et iraniens notamment. L'agence officielle syrienne Sana affirme que des tracts ont été largués sur Alep, appelant les combattants à rendre les armes.
Depuis la mi-novembre, plus de 300 civils ont péri dans la partie d'Alep contrôlée par les rebelles, et 70 personnes ont été tuées dans le secteur gouvernemental, selon l'OSDH.