Le bilan des pertes lors de l'offensive sur Mossoul est considérable dans les rangs des forces irakiennes. Il inclut également des policiers morts au combat, les combattants kurdes (peshmergas), les forces du ministère de l'Intérieur et les milices paramilitaires progouvernementales, autrement dit les milices chiites et iraniennes qui se battent aux côtés de l'armée irakienne.
Ces pertes s'expliquent évidemment par la résistance acharnée des jihadistes à Mossoul, leur dernier fief, en fait, en Irak. Attaques suicide, camions piégés, tireurs embusqués, dissimulation d'explosifs dans les maisons et immeubles ralentissent la progressions des forces irakiennes et font des ravages puisqu'il faut se battre pour chaque quartier, chaque rue et chaque maison ou immeuble.
Et le pire est à venir. Le général Joe Votel, le chef des forces américaines au Moyen-Orient, a prévenu que de « durs combats » attendaient encore les forces irakiennes. Selon lui, la bataille pourrait durer encore « deux mois ».
Les Kurdes, alliés du gouvernement irakien, déplorent pour leur part quelque 1 600 combattants (peshmergas) tués depuis juin 2014 dans la lutte menée contre l'EI en Irak, a annoncé jeudi le ministère en charge de ces forces dans le Kurdistan irakien.