Au cours d'une soirée d'anniversaire où jeunes filles et garcons sont réunis pour passer une bonne soirée, la police fait une descente. Tout le monde finit au commissariat pour, entre autres, consommation d'alcool. La jeune fille, qui préfère garder l'anonymat, est relâchée après des interrogatoires et des vexations qui dureront deux jours. Elle attend deux ans avant de passer en jugement. Verdict : 80 coups de fouet.
« J'ai été fouettée avec les pieds enchaînés et les mains attachées. Sous l'impact du premier coup, j'étais tellement choquée que mes larmes ne coulaient même pas. Je voulais crier mais je n'arrivais même plus à contrôler ma voix. A chaque coup, on me demandait de me repentir pour que Dieu me pardonne. Au bout de ces 80 coups de fouet j'ai réalisé que tous les coups avaient été portés au même endroit sur mon dos », raconte la jeune Iranienne.
Les photos ont été publiées sur des réseaux sociaux avec pour légende cette phrase de la jeune fille : « Où, au monde, les gens risquent-ils un traitement aussi insupportable pour oser être heureux, pour célébrer l'anniversaire d'amis ? »
Pour en savoir plus :
- Sur le site d'Amnesty International: Iran: des défenseurs des droits des femmes traités comme des «ennemis de l’État»
- L'enquête des observateurs de France 24, Les coups de fouet, châtiment des jeunes Iraniens qui « enfreignent la charia »