Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
Les alliés occidentaux affirment étudier de nouvelles sanctions contre le président syrien Bachar el-Assad et la Russie, tout en appelant Moscou à contribuer à mettre fin à la guerre en Syrie et au siège de la ville d'Alep décrit comme un « crime contre l'humanité ». Présent également à Londres, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a, lui, confirmé que « beaucoup d'initiatives » avaient été abordées, mais que la tentative d'aboutir à un cessez-le-feu avait échoué.
« Aujourd’hui, je pense que la réunion de Lausanne a montré : il n’y a pas eu de pas en avant pour le moment, pour un cessez-le-feu et pour un arrêt des bombardements. C’est la raison pour laquelle cette réunion des affinitaires à Londres a permis de montrer notre unité, notre détermination, et réaffirmer comme nécessité, comme priorité à tout le reste, d’arrêter les bombardements sur Alep. Il faut qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Il ne faut pas que les Russes, le régime de Bachar el-Assad, les Iraniens, s’imaginent que nous allons baisser notre opposition à ce qui est en train de se passer à Alep. »
Néanmoins, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a minimisé la possibilité d'une action militaire, ajoutant ne voir nulle part en Europe un grand appétit pour partir en guerre.