Avec notre correspondant au Vatican, Olivier Bonnel
« La violence génère la violence, nous avons le sentiment d’être pris dans une spirale d’injustice et d’inertie », a déploré le pape. Au lendemain d’une audience générale où il lançait un appel en faveur des populations civiles d’Alep, François a dressé un sombre constat : « Malgré de nombreux efforts la logique des armes, les intérêts obscurs et la violence continuent à dévaster ces pays », a-t-il dit, en nommant aussi l’Irak.
Face à la souffrance des Aleppins, le pape François a déploré que des enfants soient contraints de boire de l’eau polluée. Le souverain pontife a lancé un nouvel appel à la responsabilité des grandes puissances : « Je ne me fatiguerai pas de demander à la communauté internationale plus d’efforts pour parvenir à la paix dans tout le Moyen-Orient, de demander à ne pas tourner la tête de l’autre côté ».
Devant l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, le souverain pontife a aussi remercié les Nations Unies « pour leur travail de soutien et de médiation auprès des différents gouvernements afin de mettre un terme au conflit ».
Un travail de longue haleine, a rappelé le pape François, auquel l’Eglise ne manquera pas d’apporter sa contribution.