Deux des plus grands hôpitaux de la partie est d'Alep, contrôlés par la rebellion, auraient été ciblés la nuit dernière nuit par des frappes qui ont fait des victimes, et qui ont entraîné l'arrêt de toute opération médicale. Les deux hôpitaux auraient été délibérément visés par les forces du régime, croient certains.
Oubaïda al-Moufti, vice-président de l'Union des Organisations de secours et soins médicaux (UOSSM), qui soutient une centaine d'hopitaux en Syrie, témoigne : « A l'hôpital Omar, qui était l'un des plus grands hôpitaux qui restait dans cette partie de la ville, il y a eu une attaque aérienne. L'hôpital a été visé de façon extrêmement ciblée et directe. »
Les faits ont « entraîné la mort de deux civils, deux blessés ou deux malades qui étaient à l'hôpital, plus trois personnes du personnel qui ont été touchées. Une heure et demi après, donc vers 4h30, un autre hôpital a aussi été visé, ce qui a entraîné des dégâts très importants dans le service de réanimation, ce qui va entraîner des conséquences surtout pour les malades. »
Selon l'UOSSM, depuis cinq ans, ce sont 800 travailleurs médicaux qui ont été tués en Syrie dans des bombardements visant des installations de soins. Et la situation ne devrait pas s'arranger à Alep dans les prochains jours, à mesure que s'accroît la pression militaire exercée par le régime.