Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Les deux nouveaux réacteurs dont la construction a été entamée par l’Iran et la Russie vont en effet s’ajouter au réacteur de Bouchehr également construit par les Russes et déjà en fonction.
Les travaux vont durer 10 ans et le coût du projet sera de dix milliards de dollars. Avec ce projet ambitieux, l’Iran et la Russie renforcent leur coopération dans le domaine nucléaire.
Les deux pays avaient signé un accord pour la construction de six réacteurs nucléaires après les négociations conclues entre l’Iran et les grandes puissances sur le dossier nucléaire iranien.
Développer son industrie nucléaire
Avec ces deux nouveaux réacteurs, Téhéran montre donc une nouvelle fois ses ambitions pour développer son industrie nucléaire. A terme, l’Iran veut construire 20 réacteurs nucléaires pour pouvoir produire 20 000 mégawatts d’électricité.
Téhéran veut aussi développer les autres volets de son industrie nucléaire. Dans le cadre de l’accord nucléaire, Téhéran a réduit ses capacités d’enrichissement d’uranium.
Mais d’ici une dizaine d’années, le pays va pouvoir développer ses activités d’enrichissement avec de nouvelles machines plus puissantes et plus performantes.
Le début de la construction de ces deux nouveaux réacteurs intervient aussi alors l’Iran et la Russie ont renforcé leur coopération dans le domaine économique, mais aussi en Syrie pour soutenir le président Bachar el-Assad.