« Il devrait s'assurer que les commandants de sa milice obéissent à ses ordres et punissent ceux qui ne s'y conforment pas », a ajouté l'organisation de défense des droits de l'homme basée à New York. « Même si Sadr est très loin d'adhérer aux droits des LGBT, son communiqué montre qu'il comprend l'importance de cesser les abus à leur encontre », a indiqué le directeur adjoint pour le Proche-Orient à HRW, Joe Stork.
L'ONG avait fait état dans le passé, documents à l'appui, d'abus commis par les milices y compris celle de Moqtada Sadr, contre les LGBT, notamment une « campagne d'exécutions extrajudiciaires, de rapts et de viols » qui a commencé au début 2009 à Sadr City, un quartier de Bagdad qui a pris le nom du père de Moqtada Sadr.