La suspension officielle des pourparlers de paixétait attendue. Elle a coïncidé avec l'annonce par les rebelles chiites houthis et leurs alliés de la désignation des membres d'un conseil créé pour gouverner le pays. La création de ce conseil avait été dénoncée par le gouvernement yéménite, reconnu internationalement, comme un coup porté aux déjà difficiles pourparlers de paix.
Le médiateur de l'ONU a renouvelé samedi sa condamnation de cette mesure, en affirmant qu'elle « ne servait ni le peuple yéménite ni le processus de paix ». Il a néanmoins refusé de parler d’échec des négociations. Il a assuré que les belligérants avaient donné leur accord pour revenir à la table des négociations dans un mois, dans un lieu qui reste à déterminer.
L’émissaire de l’ONU a demandé à nouveau aux deux parties de faire des concessions pour arriver à la paix. Le gouvernement yéménite avait annoncé fin juillet avoir accepté un projet d'accord de paix proposé par l'ONU, mais les rebelles l'ont rejeté.
A (re) lire → Yémen: un an sous les bombes