Syrie: un bilan en demi-teinte après la réunion de Vienne

Comment garantir une cessation des hostilités en Syrie ? C'est la tâche à laquelle se sont attelés toute la journée les dix-sept pays du GISS, le Groupe international de soutien à la Syrie, réuni à Vienne, la capitale autrichienne. Mais les obstacles habituels n'ont pas pu être surmontés par les grandes puissances. Impossible ainsi d'établir une trêve durable dans le pays.

A la manœuvre ce mardi à Vienne, les Etats-Unis et la Russie qui coprésident le Groupe international de soutien à la Syrie. Dans leur communiqué final, les pays participants assurent que les groupes armés qui violeront la trêve pourront être exclus de l'accord de cessation des hostilités.

Après plusieurs cessez-le-feu non respectés ces dernières semaines, difficile pourtant de croire à une accalmie réelle et durable. Dans ce contexte, l'envoyé spécial de l'ONU Staffan de Mistura annonce que de l'aide humanitaire pourrait être prochainement larguée sur les zones qui restent encerclées par les belligérants.

A l'issue de cette réunion de Vienne, aucune date n'a été annoncée pour la reprise des discussions de paix intersyriennes. Du coup, le doute plane sur la date du 1er août qui était censée marquer le début de la transition politique en Syrie.

Le 1er août « est un objectif pas une date-butoir », a reconnu le Secrétaire d'Etat américain John Kerry. Une transition politique qui s'éloigne à force de buter sur le même écueil  : la présence ou non de Bachar el-Assad à la tête de la Syrie.

Et pendant ce temps sur le terrain les combats continuent. Il y a eu au moins 50 morts ce mardi dans des affrontements entre groupes rebelles à l'est de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Les combats font rage depuis environ trois semaines dans la Ghouta orientale, le plus important fief de la rébellion dans la province de Damas, ils ont tué en trois semaines plus de 500 combattants et une dizaine de civils.

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