Iran: la nationalité iranienne accordée aux familles d’étrangers morts au combat

Le Parlement iranien a autorisé le gouvernement à accorder la nationalité iranienne aux familles des martyrs étrangers morts « en mission durant la guerre Iran-Irak (1980-1988) ou après ». Cette loi devrait s’appliquer également aux « volontaires » afghans ou pakistanais partis combattre en Syrie.

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

C'est un simple article de loi qui a été voté par les députés. Il autorise le gouvernement à accorder la nationalité aux femmes, aux enfants et aux parents des étrangers morts en mission de combats.

Cette mesure concerne les combattants étrangers morts pendant la guerre Iran-Irak, entre 1980 et 1988, et ceux décédés après. Le gouvernement doit attribuer la nationalité dans un délai maximal d'un an. De nombreux combattants afghans et irakiens avaient combattu aux côtés de l'armée iranienne contre l'Irak de Saddam Hussein.

Mais cette mesure devrait s'appliquer également aux « volontaires » afghans et pakistanais combattant en Syrie et en Irak contre les groupes jihadistes armés, notamment l'organisation État islamique. La presse iranienne rapporte régulièrement la mort de ces « volontaires » engagés en Syrie et en Irak. Ces combattants, essentiellement afghans, sont enterrés en Iran.

Selon les médias locaux, plusieurs milliers de combattants afghans font ainsi partie du « corps armé des Fatemiyoun », du nom de Fatima, la fille du Prophète, qui sont engagés en Syrie.

L'Iran soutient le régime du président Bachar al-Assad en envoyant sur place des « conseillers » militaires pour combattre les jihadistes.

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