Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Selon des résultats officiels, la coalition « Espoir » des partis réformateurs et modérés a largement remporté le second tour des élections législatives.
Déjà au premier tour, les réformateurs avaient obtenu 95 sièges. Ils pourront former un bloc puissant dans le prochain Parlement. Ce qui pourra faciliter considérablement la tâche du président Hassan Rohani pour mener à bien sa politique d'ouverture et de réformes. Et ce d'autant plus que la quasi-totalité des candidats ultraconservateurs ont été éliminés.
Toutefois, il semble qu'aucun des deux camps n'a obtenu la majorité absolue qui est de 146 sièges. La position d'une trentaine de députés indépendants sera déterminante pour l'élection du président du Parlement, qui interviendra fin mai.
L'actuel président conservateur du Parlement sortant, Ali Larijani, et le chef de file des réformateurs, Mohammad Reza Aref, sont tous les deux candidats pour la présidence du Parlement.
Le futur Parlement comptera dix-sept femmes, dont quatorze réformatrices, deux conservatrice et une indépendante, contre neuf dans l'actuel Parlement. C'est le chiffre le plus important depuis la révolution de 1979.