Après une brève accalmie, les bombardements ont repris dans la matinée. Une offensive majeure sur la ville d'Alep est également sur le point d'être lancée.
Dans l'est de la ville contrôlée par la rébellion, un centre de soins a une nouvelle fois été frappé, deux jours seulement après le bombardement meurtrier de l'hôpital Al-Qods. Le raid a fait plusieurs blessés et fortement endommagé le bâtiment.
« Au bord du désastre humanitaire »
« Malheureusement le bombardement de l’hôpital Al-Qods n’est pas un acte isolé en Syrie. A plusieurs reprises des centres de soins, des docteurs, des travailleurs humanitaires et des bénévoles ont été pris pour cibles », explique Pawel Krzysiek. Pour le porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge joint à Damas par RFI, ces attaques contre des installations médicales « terrorisent la population et la privent d’une aide essentielle aujourd’hui en Syrie ». Il conclut : « Dans la ville d’Alep, en particulier dans la partie orientale de la ville, nous sommes au bord du désastre humanitaire. »
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Les tirs de mortiers ont également repris sur les quartiers contrôlés par le régime. Ces tirs ont fait plusieurs morts dans la partie occidentale d'Alep, selon la télévision syrienne.
En quelques jours, la deuxième ville syrienne a retrouvé un niveau de violence qu'elle n'avait pas connu depuis plusieurs semaines. Ainsi, la trêve décrétée en février dernier paraît désormais un très lointain souvenir.
Tout le monde sur le terrain s'attend d'ailleurs à une intensification des combats et des bombardements, selon le journal syrien El Watan, proche du régime de Bachar el-Assad.