Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
C'est la première fois, depuis la conquête du Golan en juin 1967, que le gouvernement israélien se réunit sur le plateau pour sa réunion hebdomadaire. Un acte symbolique à un moment où une solution à la guerre civile syrienne est envisagée.
Et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a tenu d'emblée à faire passer son message. « Le temps est venu que la communauté internationale comprenne la réalité et surtout deux éléments de base : d'abord, quoiqu'il arrive la frontière ne va pas bouger et deuxièmement, il est grand temps après 50 ans que le monde reconnaisse finalement que le Golan restera de manière permanente sous souveraineté israélienne », a-t-il déclaré.
Déjà la semaine dernière Netanyahu avait visité des positions militaires sur le Golan et avait laissé entendre que l'armée israélienne avait effectué denombreuses opérations en territoire syrien pour empêcher le renforcement du Hezbollah et de ses alliés.
L'avenir du plateau a également été évoqué, il y a quelques jours, lors d'une conversation téléphonique entre le chef du gouvernement israélien et le secrétaire d'Etat américain John Kerry et devrait être au centre de la rencontre entre Netanyahu et Poutine, le mois prochain à Moscou.