Les frappes ont touché jeudi 31 mars une école et un hôpital de Deir al-Assafir, une localité de la banlieue est de Damas. Au moins 12 enfants figurent parmi les victimes selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Les raids, imputés par l'OSDH à l'aviation syrienne, ont été menés malgré la trêve entrée en vigueur fin février sous l’égide de la Russie et des Etats-Unis.
La Ghouta orientale où se trouve Deir al-Assafir est connue pour être un fief de l’influente faction armée Jaich al-Islam qui a signé la trêve, mais le régime syrien fait valoir que des combattants du Front al-Nosra, qui ne sont pas concernés par la trêve sont également présents dans cette zone. La principale formation de l’opposition syrienne en exil a dénoncé les raids, et appelé la communauté internationale à prendre des « mesures sérieuses et urgentes » après cette attaque.
La diplomatie américaine a réagi dès jeudi 31 mars : «Les Etats-Unis sont horrifiés : nous condamnons dans les termes forts toutes attaques ciblant directement des civils », a fait savoir le département d'Etat dans un communiqué.