Au-dessus de Palmyre, les hélicoptères de combat de l’armée russe appuient au sol les forces spéciales déployées par Moscou, mais aussi les troupes de Bachar el-Assad et du Hezbollah.
Cette offensive contre les djihadistes retranchés dans la cité antique a plusieurs objectifs : d’abord le côté symbolique, mais aussi l’aspect militaire et stratégique. Sa reprise ouvrira la voie vers la reconquête de l’est syrien Deir- Ezzor, et les régions riches en pétrole sous l’emprise du groupe EI.
Cette opération d’envergure lancée contre la perle du désert, fief des jihadistes est rendue possible grâce notamment à la trêve en vigueur en Syrie depuis près d’un mois.
Ce cessez-le-feu exclut le Front al-Nosra et l’organisation EI. Il permet à l’armée syrienne et ses soutiens de mener des attaques ciblées, de se concentrer sur des régions précises. Plus besoin de faire la guerre sur tous les fronts.
Selon un expert contacté par RFI, Damas et ses alliés ont parfaitement les moyens militaires de reprendre la cité de Palmyre.
L'Unesco salue la libération de Palmyre
La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a salué ce jeudi dans un communiqué l'offensive menée par l'armée syrienne pour tenter de reprendre la cité antique de Palmyre à l'organisation Etat islamique. « Depuis un an, le saccage de Palmyre est le symbole du nettoyage culturel qui sévit au Moyen-Orient », souligne Irina Bokova, qui « salue » la prise de contrôle du site archéologique de Palmyre, « ville martyre inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco ».