Cette première semaine a surtout été l’occasion pour les deux camps de marquer leur territoire. Le régime a ouvert les hostilités. Avant même l’arrivée de ses représentants en Suisse, Damas a posé ses conditions : pas question d’envisager l’avenir de la Syrie sans Bachar el-Assad. Réponse presque immédiate de l’opposition : Bachar el-Assad quittera le pouvoir mort ou vif.
La suite des évènements se déroule au siège des Nations unies à Genève ou les uns et les autres ont rencontré à tour de rôle Staffan de Mistura. Durant une semaine, l’émissaire de l’ONU a joué les équilibristes. Chaque délégation a été reçue trois fois, jamais en même temps puisque les deux parties refusent les discussions directes pour le moment.
Pour les Nations unies, parvenir à rassembler tout le monde dans une même pièce et autour d’une même table serait un progrès considérable. Cela permettrait d’entamer rapidement, comme le souhaite l’opposition, les questions les plus importantes à savoir : la transition politique en Syrie. Toutefois, il reste encore des diffucltés à surmonter. A Genève, l’émissaire de l’ONU le dit clairement : le fossé entre les deux camps est important.