Pour Benyamin Netanyahu, il s'agit de sanctionner les députés qui « soutiennent les familles de meurtriers ». Le Premier ministre israélien a demandé une loi qui permettrait de suspendre des parlementaires au comportement jugé « inapproprié ». Cette mise à l’écart exigerait l’approbation de 90 des 120 députés au Parlement.
Dans la ligne de mire du gouvernement, trois députés arabes israéliens qui se sont rendus la semaine dernière auprès de familles de Palestiniens tués par les forces israéliennes, après avoir commis des attaques. « Le but de cette visite était de réclamer les corps des Palestiniens qui n’ont pas été rendus aux familles, se sont défendu les élus incriminés. Netanyahu le sait. (…) Il répand de fausses accusations. »
Les personnalités sur la sellette sont connues pour être d’ardents défenseurs de la cause palestinienne. Arabes israéliens, ils sont les descendants de Palestiniens restés sur leur terre après la création d’Israël en 1948. Dans le contexte de violence actuel entre les deux communautés, ces députés sont d’autant plus exposés.