Selon un responsable américain, deux bombes de 900 kilos ont été utilisées à Mossoul, la grande ville du nord de l'Irak aux mains du groupe Etat islamique.
Lorsqu’ils s’étaient emparés de Mossoul en juin 2014, les jihadistes avaient fait main basse sur tout l'armement de l'armée irakienne qui avait fui les lieux, mais aussi sur les coffres de la banque locale. Le magot s'élevait à plusieurs millions de dollars. En contrôlant la ville, l'organisation Etat islamique a aussi mis la main sur plusieurs champs pétrolifères dont elle tire aujourd’hui des millions de dollars chaque mois en vendant sa production.
La coalition cherche donc à réduire l'influence du mouvement terroriste en éliminant ses chefs, mais aussi en asséchant ses ressources financières. En Irak et en Syrie, la coalition vise particulièrement les réserves de cash, l'essentiel des transactions financières de l'organisation se faisant en liquide, mais aussi les infrastructures pétrolières et les camions-citernes.