Ce n’est pas la première fois que des pourparlers de paix sont engagés en Suisse pour mettre un terme au conflit yéménite. Les précédentes négociations en juin dernier se sont soldées par un échec cuisant. Toutefois pour cette nouvelle session de dialogue, « il y a des points positifs », explique un diplomate occidental en charge du Yémen. Dans le détail cette source diplomatique l’affirme : les grands parrains régionaux à savoir l’Arabie saoudite et l’Iran veulent désormais qu’un accord soit trouvé.
A Genève, le porte-parole de l'ONU a été clair ce mardi 15 décembre: il faut établir un cessez-le-feu permanent. Mais pour y parvenir il faudrait encore que les autorités yéménites acceptent les revendications des Houthis, à savoir davantage de représentation pour cette minorité au sein du futur gouvernement. En contrepartie les Houthis devront remettent leurs armes lourdes et quitter certaines régions du pays qu’ils sont parvenus à prendre ces derniers mois.
Plus facile à dire qu’à faire d’autant que le vide laissé sur le terrain par les Houthis pourrait profiter à al-Qaïda mais aussi au groupe Etat islamique. Grosse inquiétude sur ce point, les jihadistes du groupe EI connaissent une progression fulgurante en ce moment au Yémen.