A Homs, à Hama et à Raqqa notamment, les chasseurs bombardiers russes ont ciblé prioritairement des jihadistes, selon le bilan de l’OSDH. Plus de 1 000 combattants de l’organisation Etat islamique, et du front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaïda, auraient été éliminés depuis le 30 septembre, début de l’intervention militaire russe en Syrie.
Toutefois, parmi ces 1 000 combattants figurent également des membres d’autres groupes rebelles. Les frappes russes ont aussi causé d’importants dommages collatéraux. Le bilan de l’OSDH comptabilise près de 500 victimes civiles parmi lesquelles des femmes et des enfants.
En Syrie, la Russie intervient dans le conflit officiellement pour venir en aide au régime de Bachar el-Assad. Moscou affirme viser l’organisation Etat islamique et des groupes « terroristes », comprendre opposés au pouvoir.
Les puissances occidentales, principalement la France et les Etats-Unis, ont souvent reproché à Moscou de s’attaquer à ces groupes. Selon Paris et Washington, ces factions hostiles au régime de Damas sont modérées.