Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Depuis l'intervention de l'aviation russe, l'armée syrienne est passée à l'offensive sur presque tous les fronts, alors qu'elle reculait depuis le printemps dernier.
Les avancées les plus significatives ont eu lieu autour d'Alep. Au sud de cette ville, l'armée syrienne, appuyée par d'importantes forces du Hezbollah libanais et des unités iraniennes, a repris plus de 500 km2 aux rebelles. Elle est arrivée aux abords de la province d'Idleb et a réussi à couper l'autoroute Damas-Alep, contrôlée par les rebelles.
Des avancées partout...
A l'est de cette ville, l'armée syrienne a brisé le siège imposé à l'aéroport militaire de Kweires depuis trois ans par le groupe Etat islamique. La zone reconquise couvre une superficie de 150 km2.
L'armée gouvernementale a aussi progressé au nord de la province de Lattaquié et se rapproche de la frontière turque. A l'est de la province centrale de Homs, elle avance face aux combattants de l’organisation Etat islamique et n'est plus très loin de la ville de Palmyre.
Sauf autour de Hama
Autour de Damas, l'armée syrienne a avancé dans le fief des rebelles islamiste de la Ghouta orientale, ainsi que dans la province de Quneitra, limitrophe du Golan occupé par Israël.
En revanche, l'armée du président Bachar el-Assad piétine dans la province centrale de Hama. Elle a perdu plusieurs positions qu'elle avait occupées au début de la campagne aérienne russe et a du mal à résister aux assauts des rebelles.
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