Avec notre envoyée spéciale à Riyad, Valérie Gas
Manuel Valls peut être satisfait. Sa visite en Arabie saoudite a rempli ses objectifs. Mais la matinée a été longue avant que la signature de l’accord ne soit finalement annoncée. Il a fallu attendre la mi-journée pour que le Premier ministre se rende finalement au palais royal pour la cérémonie officielle.
Levée de l'embargo sur la viande bovine
L’accord signé concerne de nombreux secteurs. Dans le domaine des infrastructures, un contrat pour la gestion du réseau d’eau à Riyad porte sur 3 milliards d’euros, un autre pour la distribution d’énergie à Djeddah sur un milliard, un autre encore pour le métro de Riyad pourrait rapporter un milliard supplémentaire. Dans le domaine de la défense, trente navires patrouilleurs doivent aussi être commandés d’ici la fin de l’année et des négociations exclusives sont engagées dans le domaine des satellites de communication et d’observation.
Des accords dans le secteur de la santé ont aussi été conclus pour 900 millions d’euros. Mais surtout l’embargo sur le bœuf, qui existait en Arabie saoudite depuis la crise de la vache folle, est levé. Une bonne nouvelle pour les éleveurs. Et enfin, un fonds d’investissements saoudiens en France est créé avec deux milliards à la clef.
Tous les contrats ne sont pas fermes. Mais Manuel Valls a expliqué devant les chefs d’entreprises français qu’il a rencontrés à Riyad qu’il s’agissait d’un « processus basé sur la confiance ». Le partenariat économique entre la France et l’Arabie saoudite doit se poursuivre lors d’autres rendez-vous. Manuel Valls aura néanmoins eu le bénéfice de terminer sa visite sur une note positive.